jeudi 9 octobre 2025

Harmoniser le corps — un système nerveux autonome équilibré

Dans le zazen, nous nous asseyons sur un coussin posé au sol, les deux jambes croisées, le bas du dos, le haut du dos et la tête tenus droits, verticalement alignés. Maintenir la colonne vertébrale droite a un effet direct et immédiat sur le système nerveux autonome, qui contrôle de nombreuses fonctions de notre corps. Ses effets incluent la régulation du rythme et de la force de contraction du cœur, la constriction et la dilatation des vaisseaux sanguins, la contraction et la relaxation des muscles lisses de divers organes, la capacité de focalisation des yeux et la taille des pupilles, ainsi que la sécrétion d’hormones par diverses glandes directement dans la circulation sanguine.





Le système nerveux autonome est composé de deux sous-systèmes : le système nerveux sympathique et le système nerveux parasympathique.

Lorsque le système sympathique est stimulé, notre rythme cardiaque augmente, les artères et les veines se contractent, les poumons se relâchent et les pupilles se dilatent ; en résumé, nous devenons tendus et vigilants.

Lorsque le système parasympathique est stimulé, c’est l’inverse qui se produit : le rythme cardiaque diminue, les artères et les veines se dilatent, les poumons se contractent et les pupilles se resserrent.

Lorsque le système sympathique est stimulé, notre rythme cardiaque augmente, les artères et les veines se contractent, les poumons se relâchent et les pupilles se dilatent ; en résumé, nous devenons tendus et vigilants.

Lorsque le système parasympathique est stimulé, c’est l’inverse qui se produit : le rythme cardiaque diminue, les artères et les veines se dilatent, les poumons se contractent et les pupilles se resserrent.

On voit donc que ces deux systèmes préparent le corps à une réponse active ou passive — ce qu’on appelle parfois le syndrome du « combat ou de la fuite ».

Lorsque l’effet des deux systèmes sur les organes est équilibré, nous ne sommes ni prêts à combattre, ni prêts à fuir ; nous sommes dans un état normal.

Les nerfs parasympathiques émergent de la moelle épinière à la base de la colonne (au niveau des deuxième, troisième et quatrième vertèbres sacrées) et à travers les vertèbres crâniennes du cou, tandis que les nerfs sympathiques émergent de la moelle épinière à travers les vertèbres situées au milieu du dos (des vertèbres T1 à L2).

Maintenir la colonne vertébrale normalement droite, avec la tête reposant bien d’aplomb sur le sommet de la colonne, minimise la compression des nerfs de ces deux systèmes aux points où ils émergent des vertèbres, et garantit un apport sanguin ininterrompu, leur permettant de fonctionner normalement.

Lorsque les systèmes parasympathique et sympathique fonctionnent tous deux correctement, ils agissent en opposition pour nous donner un état d’équilibre du corps et de l’esprit : ni trop tendu, ni trop relâché, ni trop optimiste ni trop pessimiste, ni trop agressif ni trop passif.
C’est cet état physique d’équilibre du système nerveux autonome qui engendre ce que nous appelons un corps-esprit équilibré.

De plus, s’asseoir dans une posture verticale, où la force de gravité agit le long de la colonne jusqu’au bassin, place le corps dans une position où ses réflexes peuvent fonctionner efficacement pour intégrer le fonctionnement de l’ensemble du corps.

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